VACUUM BUG

Moyen de lutte mécanique contre la cicadelle vectrice de la flavescence dorée en région PACA

Descriptif du projet

Contexte

Le nombre des traitements insecticides est limité à un maximum de trois par an. Le premier traitement insecticide est déterminé par les premières éclosions observées sur le terrain (fin avril - début mai, dans le sud-est de la France). En viticulture conventionnelle, le second traitement est positionné en fin d’efficacité du premier (environ 15 jours après), et un troisième traitement est effectué sur adulte en milieu d’été. En viticulture biologique, pour tenir compte des caractéristiques de la seule substance autorisée, le second et le troisième traitement sont positionnés à une cadence de 10 jours à la suite du premier. Le réchauffement climatique nous amène de plus en plus fréquemment à une situation d’éclosions étalées trop longue pour être correctement couverte par un nombre de traitements insecticides limité dans les secteurs en aménagements de lutte.

Enjeux (Problématique)

Le projet Vacuum Bug a pour objectif de lutter contre le vecteur de la flavescence dorée. Cette maladie de quarantaine provoque un dépérissement des vignes et une perte importante de rendements. Le vecteur est la cicadelle Scaphoideus Titanus, qui peut être porteuse de l’agent pathogène. Depuis 2003, la maladie connaît une phase d’expansion importante dans la région PACA, notamment dans les départements du Vaucluse (2003) et des Bouches-du-Rhône (2013). Pour lutter contre ce vecteur, les viticulteurs n’ont d’autre choix que d’utiliser des insecticides, non sans impact sur l’environnement. Pour répondre aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux liés à problématique de la flavescence dorée, le projet Vacuum Bug souhaite proposer une alternative plus durable pour lutter contre le vecteur de la maladie, à travers la création d’un système mécanique d’aspirateur innovant.

Objectifs du projet

Développer un procédé mécanique pour réduire la population de l’insecte vecteur de la flavescence dorée de la vigne, maladie de lutte obligatoire.
Mesurer l’impact de ce procédé sur la biodiversité du vignoble et estimer le risque de transport de l’insecte par les engins agricoles.
Conserver les exploitations menacées par la maladie, tout en réduisant l’utilisation des produits phytosanitaires et par conséquent leur impact sur l’environnement et la santé humaine