ACV-Bio | ITAB

ACV-Bio – Analyse du Cycle de Vie de produits Bio

Descriptif du projet

Résumé

En amont de ce projet, a été identifié le fait que les indicateurs de l’ACV ne suffisaient pas pour l’évaluation environnementale des systèmes agricoles : ils n’intégraient pas les services rendus (externalités positives), et ne rendaient pas correctement compte de tous les impacts négatifs, en particulier ceux liés à l’utilisation des pesticides, d’antibiotiques et antiparasitaires, ni des impacts sur la qualité du sol, ou encore de l’ensemble des enjeux environnementaux, notamment des enjeux liés à la biodiversité et à la fourniture de services écosystémiques. Or, ces volets sont des atouts pour l’agriculture biologique.

Face à ce constat, l’objectif principal du projet ACV-Bio était la production de données d’Inventaire de Cycle de Vie et d’Analyse de Cycle de Vie des produits biologiques.

Plusieurs thématiques ont pu être abordés, notamment via l’organisation d’ateliers dédiés :

L’un d’eux a permis de travailler sur des indicateurs complémentaires à associer aux ACV, en particulier ceux liés à la biodiversité. A noter que l’étude CASDAR AgneauxBio (2013-2016), coordonnée par l'ITAB et l'Idele, avait produit des premières références sur l'évaluation environnementale de la production d'agneaux biologiques selon deux approches complémentaires, de manière à donner l'image la plus complète possible des interactions entre l'élevage ovin biologique et l'environnement ;
La méthode ACV a également pu s’enrichir, et ainsi être à même de mieux rendre compte de la réalité, en ce qui concerne l’évaluation de cultures associées et de successions culturales ;
Un autre atelier avait pour thème d’étude la prise en compte des éléments d’un système agricole biologique très diversifié. Les différents éléments d’un tel système sont en interaction et, de ce fait, la mise en œuvre d’une approche d’évaluation environnementale telle que l’ACV est plus compliquée (multifonctionnalité, synergies, complémentarité…). Des interactions peuvent exister entre les différents ateliers de l’exploitation, qu’ils s’agissent de complémentarités au sens large (de la main d’œuvre, des matériels, de flux de matière) ou de couplage, en un sens plus restreint, entre cultures/végétaux et la partie élevage (flux de matière).

In fine, dans ce projet, il s’agissait d’enrichir les références produites à partir d’itinéraires-type, et en particulier d’identifier des marges de progrès selon les différents itinéraires bio examinés.

Cela servira globalement les analyses ACV, et pas uniquement celles concernant la bio.