BaSIC
Cuivre, sol, mildiou, traitement
BasIC : Bas Intrant Cuivre
Contexte
Dans un contexte réglementaire européen en pleine évolution, il est urgent d’accompagner les viticulteurs dans une démarche d’adaptation et de réduction des doses de cuivre utilisées. A partir de 2019, les viticulteurs français – comme leurs voisins européens – ne pourront plus utiliser qu’un maximum de 28 kg de cuivre métal / ha sur une période de 7 ans, soit une moyenne lissée de 4kg/ha/an sur cette même période.
Dans leurs vignes, les viticulteurs s’astreignent depuis longtemps à une utilisation la plus raisonnable possible du cuivre (par exemple, avec une limitation et un contrôle des doses employées en agriculture biologique). En effet, bon nombre de viticulteurs expérimentent empiriquement dans leurs vignobles des combinaisons de pratiques pour réduire l’usage de cuivre. Or, ces solutions éprouvées sur le terrain ne font pas toujours l’objet d’une évaluation et encore moins d’une valorisation permettant de les transposer plus largement.
Enjeux (Problématique)
3 grands axes du projet :
- Suivre et évaluer les impacts environnementaux et économiques des systèmes faiblement consommateurs de cuivre, pour
- Identifier les stratégies de réduction du cuivre,
- Capitaliser sur ces bonnes pratiques et les diffuser largement à l’ensemble des viticulteurs.
Objectifs du projet
Dans un contexte réglementaire européen en pleine évolution, il est urgent d’accompagner
les viticulteurs français dans une démarche d’adaptation et de réduction des doses de cuivre
utilisées en viticulture. Le recours au cuivre en viticulture est en baisse depuis de nombreuses années. En
viticulture biologique par exemple, les producteurs s’astreignent à une utilisation la plus raisonnable possible du cuivre : ils ont depuis longtemps limité dans leur cahier des charges européen les doses autorisées et ils ont mis en place un mécanisme adaptatif de gestion sur plusieurs années appelé lissage. Mais cette dynamique de réduction ne se limite pas à l’agriculture biologique. En effet, de nombreux producteurs expérimentent empiriquement dans leurs vignobles des combinaisons de pratiques pour réduire l’usage de cuivre. Or, ces solutions éprouvées sur le terrain ne font pas toujours l’objet d’une évaluation et encore moins d’une valorisation permettant de les transposer plus largement. C’est tout l’objet du projet BasIC : Développer et déployer des stratégies de réduction des usages du cuivre en viticulture pour multiplier par 10 le nombre d’agriculteurs accompagnés dans la transition vers l’agroécologique à bas niveau de produits phytopharmaceutiques. Il s’agira, dans une démarche nationale couvrant différents modes de production (conventionnel, biologique, en conversion à la bio, biodynamique) de rassembler les données quantitatives existantes (BDD Agrosyst), de collecter des données qualitatives manquantes et de réaliser des analyses (sol et eau), dont l’analyse et l’interprétation scientifiques permettront de caractériser les pratiques et systèmes faiblement consommateurs de cuivre. Les connaissances produites seront diffusées et valorisées auprès des viticulteurs et des conseillers (réseau bio, chambres d’agriculture, coopératives, lycées agricoles, privés), à même de déployer plus largement les bonnes pratiques d’utilisation du cuivre. Les résultats attendus du projet répondent à la fois aux objectifs du plan Ecophyto II, à la stratégie ministérielle de transition vers l’agroécologique, mais surtout aux besoins des viticulteurs de sécuriser leurs récoltes et leurs coûts de production, dans un contexte de nouvelles contraintes réglementaires.
Résumé
L’objectif principal du projet BasIC est de développer et déployer des stratégies de réduction des usages du cuivre en viticulture pour multiplier par 10 le nombre d’agriculteurs accompagnés dans la transition vers l’agroécologique à bas niveau de produits phytopharmaceutiques. Ce projet permettra de formaliser les expérimentations empiriques de réduction du cuivre, qui existent déjà sur le terrain mais ne font pas toujours l’objet d’une évaluation et encore moins d’une valorisation.
Il s’agira, dans une démarche nationale couvrant différents modes de production (conventionnel, biologique, en conversion à la bio, biodynamique) de rassembler les données quantitatives existantes (BDD Agrosyst), de collecter des données qualitatives manquantes et de réaliser des analyses (sol et eau), dont l’étude et l’interprétation scientifiques permettront de caractériser les pratiques et systèmes faiblement consommateurs de cuivre. Les connaissances produites seront diffusées et valorisées auprès des viticulteurs et des conseillers (réseau bio, chambres d’agriculture, coopératives, lycées agricoles, privés), à même de déployer plus largement les bonnes pratiques d’utilisation du cuivre.
Rôle(s) de l’ITAB dans le projet
Construction de l’enquête et de la grille d’analyse de l’enquête, analyse des résultats des enquêtes et valorisation des résultats de l’enquête
Etat du projet
- Fiche de témoignage viticulture et raisin de table
- Livret "Réussir sa lutte contre le mildiou avec peu de cuivre"
- Livret "Comment se comporte le cuivre dans les sols viticoles ? "
- Témoignages vidéos "Comment réduire l'usage du cuivre et maîtriser le mildiou ?"
- Livret "Lutter contre le mildiou : utilisation du cuivre en viticulture biologique"
- Module de formation "Gestion du mildiou en viticulture biologique"
- 3 webinaires BaSIC
Structure chef de file / Piloté par
FNAB
Nom/Prénom Chef de projet de la structure
Inès PLUMECOCQ
Date de début/Date de fin
1er octobre 2019 - 30 septembre 2022
Financé par
Ecophyto dans le cadre de l’appel à projet national 2018 du Plan Ecophyto II
FNAB, ITAB, Bio en Grand Est, CAB Pays de la Loire, AgrobioPerigord, BioOccitanie, FRAB AURA, BioBourgogne, FRAB Nouvelle Aquitaine
Échelle du projet
Nationale