RotAB

RotAB : Peut-on construire des rotations et assolements qui limitent les impacts environnementaux tout en assurant une viabilité économique de l’exploitation ?

Enjeux

RotAB était un programme de trois ans (2008 à 2010) portant sur l’évaluation et la conception des rotations pratiquées dans les systèmes spécialisés en grandes cultures biologiques. 
L’augmentation du nombre de conversions de fermes spécialisées, particulièrement en plaine céréalière, conjuguée à l’augmentation du coût des engrais organiques commerciaux, rendaient en effet cruciale la question de la durabilité de ces systèmes :

• Quelle évolution de la fertilité du milieu ?
• Quel maintien du revenu ?
• Quel impact sur l’environnement ?

Résumé

RotAB était un programme de recherche centré sur l’étude des rotations pratiquées ou à recommander en systèmes de grandes cultures biologiques, en particulier ceux sans élevage. Ces rotations sont le moyen-clé pour gérer la fertilité des sols et protéger les cultures, pour limiter les impacts environnementaux tout en assurant la viabilité économique de la ferme.

Trois actions principales ont permis de mieux comprendre la conception des systèmes de grandes cultures bio sans élevage :

• La connaissance et la caractérisation des rotations pratiquées par les agriculteurs biologiques ;
• La mise en réseau de plusieurs dispositifs expérimentaux de longue durée, de type « systèmes », ayant permis l’étude de l’évolution de la fertilité des sols ;
• L’évaluation multicritère des rotations, analysant en parallèle leurs atouts (ou contraintes) techniques, agronomiques, économiques et environnementaux.

A l’interface de ces trois actions s’est posé la question de la capitalisation et de la valorisation des données, via leur enregistrement dans une base de référence nationale.

Rôle de l’ITAB dans le projet

Chef de file

Laurence Fontaine (ancienne salariée de l'ITAB)

Structure chef de file

ITAB

Chef de projet de la structure

Laurence Fontaine (ancienne salariée de l'ITAB)

Date de début/Date de fin

2008 > 2010

Financé par

Casdar, co-financements et auto-financements

Pour un coût total de

804 000 €